Au revoir Mr Sarkozy, bon courage Mr Hollande
Après une campagne éléctorale aussi basse que violente, d'un populisme et d'un nivellement par le bas sans rapport avec ce qu'on avait pu connaître auparavant, Nicolas Sartkozy a perdu son pari sur la division des français, la stigmatisation des arabes, des chômeurs (qui volent l'argent des "vrais" travailleurs). Il a eu le nez de s'entourer de mecs aussi détestables que Claude Guéant, Brice Hortefeux, Frederic Lefebvre, Nadine Morano, Patrick Buisson, etc. Bien vu. Non parce que s'entourer de mecs populaire et parier sur les français dans leur ensemble, ça aurait presque été risqué...
Clash à i>Matin avec Nadine Morano
François Hollande, qui, rappelons le, n'avait juste pas réussi à diriger le PS quand il en était à la tête, se retrouve avec la délicate mission de diriger la France.
Pas de Bol, avant même d'avoir été introniser, Angela Merkel (qui sent le vent tourner pour les prochaines éléctions dans son pays) a tapé du point sur la table pour lui rappeler qu'aujourd'hui, les dirigeants ne sont pas élus par les peuples, mais par des comités d'administration, et qu'il faut faire ce qu'attendent les marchés, plutôt que de se soucier de la vie de ses concitoyens.
D'un point de vue purement économique ça se tient totalement.
Ce qui est un tout petit peu flippant, c'est que nos sociétés dites "modernes" et "riches", sont complètement dirigées vers et par l'économie. On en aurait presque oublié que l'économie a été inventée pour...servir les hommes.
Bref, au revoir Mr Sarkozy, bon courage Mr Hollande.
